La crise de santé publique de COVID-19 est un test extrême de la nécessité de nombreuses parties de notre routine quotidienne de base: les déplacements au bureau, les réunions en face à face et ce que cela signifie d’être un travailleur dans l’économie moderne. La «distance sociale» étant désormais un impératif dans de nombreux endroits, la transition des employeurs vers le télétravail est prête à refaire toutes ces hypothèses, à la fois pour la crise actuelle et au-delà.
Cette augmentation du télétravail soulève des questions quant à savoir si les technologies qui permettent le télétravail, vidéoconférence, postes de travail distants… peuvent évoluer pour gérer le trafic lié aux coronavirus, et ce que nous pouvons faire pour garantir que tous les travailleurs puissent en tirer parti. Dans le même temps, la crise nous oblige également à reconsidérer s’il y a une perte de valeur quand nous ne travaillons pas en face à face.
Le télétravail est-il déjà courant ?
En 2018, près d’un quart de la population active (23,7%) travaillait à quelques heures de la maison en moyenne par jour. Et en 2017, plus de gens travaillaient à domicile que ne se déplacent en transports en commun.
Ci-dessous une vidéo parlant du télétravail en cette période :
Bien que les chiffres soient les plus élevés pour ceux qui ont des diplômes avancés, les employés de tous les horizons scolaires effectuent également quelques heures de travail à domicile. En outre, le télétravail ne se limite pas à une géographie spécifique certaines des régions métropolitaines les plus denses se vantent des taux élevés de télétravail, alors que dans les zones rurales, le télétravail a ralenti la « fuite des cerveaux » certaines régions d’expérience.
L’importance du télétravail
Certains ont critiqué le télétravail comme une solution marginale qui ne profite qu’aux cols blancs. Mais même une solution simple et petite peut avoir un impact significatif sur plusieurs problèmes systémiques. Par exemple, même de modestes réductions des pics de déplacement peuvent réduire considérablement la congestion du trafic, ce qui profite à tous.
De plus, la localisation dans une zone urbaine à la demande et à coût élevé est plus abordable pour un employeur lorsque le télétravail lui permet de consommer moins de pieds carrés par travailleur, réduisant ainsi la consommation de terres et d’énergie. Enfin, les économies et les sociétés des lieux bénéficient d’une stimulation accrue de la part des travailleurs qui font du télétravail depuis des « tiers lieux » tels que les cafés et les espaces de coworking.